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Quels placements après la crise estivale ?

Baisse des marchés actions, menaces sur les obligations d'états et donc sur les placements habituellement sécuritaires… il devient de plus en plus difficile d'y voir clair sur les moyens de rémunérer et de protéger au mieux son patrimoine. Notre avis sur les principaux actifs au cœur du patrimoine.

Se détourner massivement des supports en euros serait aujourd'hui une erreur

De nombreux journalistes et conseillers ont rappelé ces dernières semaines que les supports en euros d'assurance vie étaient principalement composés d'obligations d'états, essentiellement européens, et pourraient être en difficulté en cas de défaillance d'un état majeur de la zone euro.

Nous avons pour notre part informé nos clients de ce risque il y a bien longtemps et en avons tenu compte dans le choix des compagnies d'assurances et des supports en euros mais aussi en incitant à une diversification des actifs. Pour autant, il convient d'agir avec prudence et modération pour plusieurs raisons :

  • les supports en euros ne sont généralement investis qu'à hauteur d'une quarantaine de pourcents en obligations d'états
  • ils bénéficient de plusieurs matelas de protection : les produits financiers de l'année d'une part, les provisions constituées pour faire face aux aléas (provision pour excédents ou réserve de capitalisation par exemple) et les fonds propres de l'assureur d'autre part. Variables selon les assureurs, ces matelas peuvent atteindre au globale environ 10% de la valeur des actifs.
  • les obligations des états ont pu paradoxalement prendre de la valeur dans cette période de défiance généralisée. Cela a été le cas pour les obligations américaines mais aussi pour les obligations françaises. Les assureurs bénéficient donc aujourd'hui de plus-values latentes importantes sur leurs portefeuilles
  • enfin, il n'y a plus d'actif sans risque : sortir des supports en euros pour aller sur l'épargne bancaire nous semble de ce point de vue un mauvais calcul (voir ci-après) et l'investissement sur d'autres actifs, s'il peut paraître opportun à moyen terme, expose le patrimoine à une volatilité significative à court terme et devient de ce fait un instrument de diversification davantage qu'une véritable alternative au support en euros.

Pour autant, il convient bien sûr de rester vigilant et prêt à agir si la situation devait se dégrader de manière importante sur les obligations des grands états européens.

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Epargne bancaire : avec modération et diversification

Qu'il s'agisse de livrets bancaires ou de comptes à terme, l'épargne bancaire présente l'avantage d'offrir une garantie de l'établissement bancaire sur le capital et le taux d'intérêt. Mais attention, les banques seront en difficultés avant les assureurs en cas de défaillance de grands états européens comme l'a illustré le massacre boursier dont elles ont fait l'objet début août.

Là encore, comme pour les supports en euros d'assurance vie, nous ne sommes pas partisans d'un désengagement massif. En revanche, une diversification de l'épargne bancaire entre plusieurs établissements en utilisant astucieusement la garantie des dépôts de 100.000€ par établissement et par déposant nous semble de bonne politique.

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Immobilier : privilégier le rendement et être sélectif

Face aux incertitudes pesant sur les actifs financiers, l'immobilier apparaît aujourd'hui comme une solution rassurante. Pour autant, dans certaines villes ou certains quartiers les prix ont atteint de tels niveaux que le risque d'y investir maintenant peut s'avérer élevé. Pas à très court terme où l'appétit des investisseurs ne devrait pas baisser mais à plus long terme, lorsque la confiance reviendra sur les actifs financiers ou que les taux d'intérêt auront augmenté.

C'est pourquoi, il convient d'être sélectif et de privilégier l'immobilier de rendement. Il est encore possible d'obtenir des rendements courants nets de toutes charges entre 5 et 6%. Ce rendement est le signe de prix d'acquisition qui sont restés ancrés dans la réalité économique. Il permet de plus de ne pas avoir à tabler sur des plus-values hypothétiques pour rémunérer son patrimoine.

Vous pouvez accéder à de l'immobilier de rendement « clef en main » au travers de SCPI. Intéressez vous par exemple à Pierre Plus, Immorente, Efimmo 1 ou PFO2.

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Or : une logique d'assurance plus qu'un placement

Les craintes des investisseurs étant fortes, l'or sert de valeur refuge depuis de nombreux mois. Son prix n'en finit pas de monter. Est-il trop tard pour en acheter ?

En réalité, cette question n'est pas pertinente en soi. En effet, l'or n'est aujourd'hui plus un placement. Son prix n'est dicté que par l'aversion au risque. Si la confiance revenait, sa valeur s'effondrerait très probablement. En acquérir pour réaliser des gains est donc extrêmement spéculatif.

En revanche, acheter de l'or physique (napoléons ou lingots) dans une logique d'assurance contre un risque extrême et peu probable -celui d'un effondrement complet du système financier- peut être pertinent. Il s'agit dans ce cas d'un actif de dernier recours, assurant une protection minimale en cas d'évaporation des actifs financiers. Et si son prix devait baisser fortement, ce serait en réalité une bonne nouvelle : le retour de la confiance qui sécuriserait de nouveau pleinement le cœur du patrimoine.

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Actions : tenir les positions mais rester prudent pour réinvestir

La baisse des marchés actions intervenue au mois d'août peut pour partie s'expliquer par une baisse des perspectives de la croissance économique mondiale. Le ralentissement déjà constaté résulte de l'essoufflement des politiques de relance budgétaire ou monétaire. Et il pourrait s'accentuer sous l'effet de la diminution des dépenses publiques et des hausses d'impôt.

Pour autant, cette baisse nous apparaît, comme à de nombreux analystes et gérants, excessive pour de nombreuses entreprises dont les bilans sont sains et les perspectives satisfaisantes malgré le ralentissement de l'économie. C'est pourquoi, il convient de ne pas paniquer et de laisser les gérants réaliser les arbitrages de portefeuille nécessaires (repositionnement sur des valeurs injustement décotées), qui seront créateurs de valeur à moyen-long terme.

Pour ceux qui souhaiteraient profiter des « soldes » pour investir, il faut être conscient que la volatilité va rester forte et que de nouvelles corrections ne sont pas impossibles. Il n'y a donc pas urgence à se lancer, quitte à entrer sur des valorisations plus élevées mais avec un horizon plus dégagé.

* taux net de frais de gestion mais brut de fiscalité et de prélèvements sociaux.

Publié le 31 Août 2011

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