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Placements liquides : Avec les Sicav monétaires, épargner sans impôt !

Dans leur version capitalisation, ces fonds actuellement rémunérés à 4 % peuvent échapper à l'impôt et aux prélèvements sociaux. Une aubaine... À condition de bien calculer !

À quelque chose malheur est bon. Depuis la fameuse crise des « subprimes » qui s'est transformée en crise des liquidités sur les marchés financiers, la hausse des taux d'intérêt à court terme s'accentue. Et cela fait bien l'affaire des petits épargnants car, de ce fait, le taux de plusieurs placements a grimpé en flèche depuis ces derniers mois. En témoigne la vive remontée du taux du livret A porté, depuis le 1er février, à 3,5 %. Mais, il y a encore plus avantageux pour placer des liquidités avec les Sicav et les FCP monétaires (on dit aussi de « trésorerie »).

Rendement record ! Les meilleurs de ces fonds affichent, depuis le début 2008, un rendement annuel proche de 4 %. Une aubaine pour placer des liquidités à court terme, quelques semaines ou quelques mois, sans aucun risque sur le capital (un fonds monétaire ne peut pas baisser comme un fonds d'actions ou obligataire). Reste qu'il faut s'y intéresser sans tarder...

Rémunération variant au gré des taux de le BCE

Le haut niveau actuel de rémunération ne durera peut-être pas jusqu'en 2009. À la différence du taux d'un livret A ou d'un livret bancaire, la rémunération de ces fonds varie en permanence, elle est calculée quotidiennement en fonction du loyer de l'argent au jour le jour. Pour les Sicav monétaires de la zone euro, leur rendement est basé sur l'Eonia, un indice financier qui reflète les taux d'intérêt qui se pratiquent entre banques à très court terme, dont le niveau dépend directement du taux directeur de la BCE, la Banque centrale européenne, fixé à 4 %.

Pas de limites de versement. Les fonds de trésorerie sont particulièrement adaptés pour placer en attente une très grosse somme, comme le prix de revente d'un bien immobilier, car ils ne connaissent aucune limite. Tandis que sur le livret A, autre solution recommandée pour faire fructifier une somme disponible à tout moment, le maximum de dépôt est de 15 000 €, seulement. Il existe aussi d'autres placements très liquides qui, eux, ne sont pratiquement pas plafonnés, comme les livrets bancaires. Les plus avantageux sont proposés par les banques sans guichet type ING Direct, AXA Banque ou Monabanq (accessibles par Internet ou téléphone).

Les « super livrets » battus. Ces produits procurent actuellement un taux d'intérêt qui va de 3,30 % à 3,75 % l'an. Toutefois, pour un montant de dépôt très élevé, leur niveau de rémunération est fréquemment abaissé (2 %, par exemple, au-delà de 20 000 € chez Axa Banque) et à vérifier dans les conditions de chaque établissement. Quoi qu'il en soit, même à son plus haut niveau, le taux brut de ces livrets est toujours inférieur au rendement des meilleurs fonds monétaires...

Seuls les comptes à terme des banques peuvent aujourd'hui afficher un taux de rémunération un peu supérieur à 4 %. Mais, ces placements sont moins liquides : l'épargne n'est pas disponible pendant toute leur durée : trois mois, six mois, un an... Toute sortie anticipée se traduit par une révision à la baisse du taux de rémunération.

Tenir compte de la fiscalité

Conclusion : les monétaires creusent l'écart avec les placements liquides concurrents. Toutefois, avant de céder à leurs charmes, il reste à tenir compte des frais d'entrée, plus ou moins négociables (entre 0 et 0,5 %), et de la fiscalité, qui réduit le rendement réel. Depuis le début de l'année, les gains de placements financiers peuvent tous subir un même niveau de prélèvement global de 29 % (18 % pour l'impôt : prélèvement forfaitaire libératoire ou taxation des plus-values, auxquels s'ajoutent 11 % de cotisations sociales). Ce gros coup de canif dont sont exempts le livret A et le livret de développement durable (ex-Codévi) donne à ces deux produits un avantage compétitif considérable. Mais, rappelons-le, pour placer d'assez faibles montants...

Il est pourtant possible, pour des placements très importants, de soustraire totalement à l'impôt sur le revenu et aux cotisations sociales les gains des fonds monétaires. Comment ? En sélectionnant ces fonds dans leur version dite « de capitalisation » à l'exclusion des fonds dits « de distribution ».

Monétaires de capitalisation. Avec ces fonds, c'est actuellement jusqu'à 4 % de gains, nets d'impôt et de cotisations sociales, que l'on obtient en tirant parti du régime fiscal des plus-values mobilières. Explications : sur ces fonds de capitalisation, les intérêts générés par le placement ne sont pas versés, mais engrangés : ils augmentent quotidiennement la valeur liquidative de chaque part du fonds. Par exemple, si une part de Sicav monétaire vaut 100 €, elle vaudra 101 € au bout de trois mois sur la base d'un rendement annuel de 4 %. De ce fait, les intérêts constituent non pas un revenu distribué, mais une plus-value. Au plan fiscal, c'est beaucoup plus avantageux.

Ni prélèvement ni impôt

Les gains réalisés lors de la revente des parts (différence entre prix de vente et prix d'achat) ne subissent aucun prélèvement dès lors que le cédant, au niveau de son foyer fiscal, a vendu pour moins de 25 000 € de valeurs mobilières dans l'année (nouveau seuil de cession déclenchant l'imposition, fixé par la loi de finances pour 2008). Dès lors que les plus-values réalisées sont non imposables, elles échappent du même coup aux prélèvements sociaux. Ainsi, un épargnant avisé qui liquide progressivement ses gains en revendant des parts de monétaires à due concurrence (voir tableau) peut en retirer jusqu'à 25 000 € par an sans aucun prélèvement. Une solution très sûre pour doper ses revenus, à l'abri du fisc.


Combien investir en monétaires pour compléter vos revenus sans impôt
  Vous avez besoin d'au moins
4 000 € par an
12 000 € par an
24 000 € par an
Capital nécessaire 100 000 €
300 000 €
600 000 €
Nombre de parts de Sicav monétaires à 100 € à acheter* 1 000
3 000
6 000
Valeur de votre placement après 12 mois si rendement à 4 % l'an, sans frais d'entrée 104 000 € (1 000 x 104)
312 000 € (3 000 x 104)
624 000 € (6 000 x 104)
Nombre de parts à céder après 12 mois 39
116
231
Montant total de la cession exonérée d'impôt 4 056 €
12 064 €
24 024 €
Solde restant placé 99 944 €
299 936 €
599 976 €
* Pour retirer progressivement vos gains, vous devez liquider des parts. Aussi, est-il conseillé de choisir des fonds ayant une assez petite valeur liquidative pour vendre le juste nécessaire.

Publié le 30 Mars 2008

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