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Succession avec dispositions préalables

Organisation de la succession

Il est possible à une personne d'éviter l'application légale de la dévolution des successions en modifiant les règles de la succession ab intestat.

Pour ce faire, elle devra rédiger un testament (voir testament), ou consentir une donation et notamment une donation entre époux (voir donations entre époux).

Certaines catégories d'héritiers ont toujours droit à une partie de la succession : la réserve. Ce sont les héritiers réservataires (les descendants, et en leur absence le conjoint survivant ; voir ordre des héritiers). Lorsqu'il existe plusieurs héritiers réservataires, ils se partagent la réserve.

Toutefois, depuis le 1/1/2007, un héritier réservataire peut renoncer à tout ou partie de sa réserve au profit d’une personne déterminée (conjoint survivant, autre enfant…). Techniquement, il renonce d’avance, dans un pacte de famille notarié, à exercer l’action en réduction contre une libéralité portant atteinte à sa réserve.

Conjoint survivant avec donation entre époux

En présence de descendants

Le conjoint survivant a droit :
- soit à la pleine propriété de la quotité disponible ordinaire qui varie selon le nombre d'enfants (voir le tableau ci-dessus),
- soit à un quart en pleine propriété et à trois quarts de surplus en usufruit,
- soit à la totalité de la succession en usufruit seulement.

Lorsque le conjoint opte pour une quotité en usufruit, à la demande de l'un des héritiers nus-propriétaires, cet usufruit peut être converti en rente viagère (c. civ. art. 759). À défaut d'accord entre les parties, la demande de conversion est soumise au juge.

En présence d'ascendants

La réserve des ascendants ayant été supprimée à compter du 1er janvier 2007, le conjoint survivant peut bénéficier de la totalité de la succession par une donation au dernier vivant.

Toutefois, lorsque les père et mère ou l'un d'eux survivent au défunt, et que celui-ci n'a pas de postérité, ils peuvent dans tous les cas exercer un droit de retour sur les biens que le défunt avait reçus d'eux par donation. Ce droit de retour ne peut s'exercer que dans la limite des droits successoraux des père et mère (soit un quart chacun).

Le point fort de la rédaction

La donation entre époux conserve tout son intérêt même si les droits légaux du conjoint ont augmenté. En effet, dans la dévolution légale, les droits du conjoint ne sont exercés que sur les biens dont le défunt n'a disposé ni par donation, ni par testament. En présence d'une donation entre époux, la quote-part des droits en pleine propriété est calculée sur les biens présents et sur les biens donnés qui sont réunis fictivement pour le calcul de la quotité disponible.

Si le défunt a consenti des legs dans le cadre de la dévolution légale, le conjoint ne pourra exercer ses droits sur les biens légués ; en présence d'une donation entre époux, le conjoint survivant viendra en concurrence avec les légataires pour le calcul de la quotité disponible.

En outre, la donation entre époux lui permet d'opter pour une quotité plus forte : 3/4 en usufruit et 1/4 en pleine propriété (voir tableau dans optimiser les droits du conjoint survivant).

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