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Assurance vie en euros : préparez l'avenir!

Star d'aujourd'hui, le fonds en euros pourrait être moins attractif demain. Vous devez agir lorsqu'il est encore temps.

Les détenteurs de contrats en euros ne nous contrediront pas : malgré une érosion inexorable depuis 6 ans, les fonds en euros offrent encore des rendements satisfaisants. Toutefois, l'avenir s'annonce plus incertain. Que vous vous lanciez dans l'assurance-vie ou que vous vous interrogiez sur l'opportunité de transformer votre contrat en euros en contrat multisupport, prendre en compte les risques qui pèsent sur leurs performances futures vous évitera bien des déconvenues.

Actif incontournable

 Les fonds euros constituent une classe d'actifs à part entière en raison d'un couple « rendement-risque » sans équivalent. Constitués pour l'essentiel d'obligations, les fonds euros affichent un rendement moyen net avant prélèvements sociaux d'environ 4,20 % en 2006, soit entre 4,80 % et 5 % avant frais de gestion, contre moins de 4 % pour un actif purement obligataire. Bien sûr, il ne faut pas oublier les 11 % de prélèvements sociaux prélevés sur le rendement, au même titre que pour les autres produits d'épargne.

Dopés par la diversification. Ce n'est plus l'existence de vieilles obligations à taux élevés ou la mise à contribution des réserves constituées dans les années fastes de taux élevés qui explique les performances. Celles-ci trouvent leur origine dans la part d'actifs dits « de diversification » (environ 15 % du fonds) : actions, immobilier...

Et cela devrait continuer en 2007 compte tenu de la bonne orientation des marchés financiers et du maintien de prix élevés sur l'immobilier.

Une place de choix dans un patrimoine. Le fonds en euros procure une performance moyenne supérieure aux obligations mais sans aucun risque grâce à l'effet de cliquet (voir encadré), contrairement aux obligations qui exposent votre capital en cas de hausse des taux d'intérêt.

C'est pourquoi il est incontournable pour assurer une valorisation sûre et régulière de votre patrimoine. Attention pourtant à ne pas le surpondérer lorsque votre horizon de placement est important ! Historiquement, pour une durée de 30 ans, les obligations n'ont permis de maintenir le pouvoir d'achat que dans 1 cas sur 2 contre 9 sur 10 pour les actions. Une sacrée différence à l'heure de la retraite !

Rester vigilant

Différents événements pourront affecter la rentabilité de votre fonds en euros dans les prochaines années. Il faut donc pouvoir réagir et modifier votre stratégie.

Hausse des taux. En cas de hausse importante des taux d'intérêt à long terme, les fonds en euros seront distancés car les obligations en portefeuille conserveront leur rendement actuel. Il faudra en moyenne 7 années pour les renouveler et donc pouvoir s'aligner sur les nouveaux taux plus avantageux. La situation inverse, en somme, de ce qui a fait le succès des fonds en euros dans les années 90.

Dans le même temps, une hausse des taux serait à court terme défavorable à l'immobilier et aux marchés actions. Le salut ne pourrait donc pas venir des actifs de diversification.

Soyons confiants ! Ce scénario n'est pas le plus probable aujourd'hui même si l'on assiste depuis quelques mois à une remontée des taux. Pour autant, il convient d'en tenir compte dans votre stratégie de placement.

Politique commerciale de l'assureur. Second grand risque pour les détenteurs de fonds en euros : se trouver prisonnier, pour des raisons fiscales (remise à zéro du compteur des huit ans permettant de bénéficier d'une fiscalité avantageuse sur les intérêts perçus, perte du bénéfice de l'abattement de 152 500 € par bénéficiaire en matière successorale pour les assurés âgés de plus de 70 ans), d'un contrat qui n'est plus au coeur du développement commercial de l'assureur. Celui-ci bénéficie en effet d'une assez grande latitude pour arrêter le rendement servi à ses assurés et recherche le meilleur compromis entre ses impératifs financiers et ses enjeux commerciaux.

Heureusement, certains établissements sont très soucieux de ne pas pénaliser les contrats passés au second plan. Mieux vaut donc se renseigner sur la politique maison avant de souscrire.

A chacun sa stratégie

Pour ceux qui s'intéressent à l'assurance-vie en euros, la meilleure protection consiste, d'une part, à privilégier les contrats phares d'un assureur, qui continueront à peser lourd à l'avenir en nombre de clients et donc en enjeu commercial et, d'autre part, les contrats offrant une large palette de supports financiers alternatifs au fonds en euros - obligataires, immobiliers, à performance absolue - et une totale liberté d'arbitrage.

Si nécessaire, vous pourrez ainsi arbitrer vers des supports plus rémunérateurs pour un risque limité.

Vieux contrats. Les détenteurs de contrats en euros ayant encore un horizon de placement de moyen/long terme ont intérêt à transformer leur contrat en multisupports. Du moins si les frais de transfert sont raisonnables et les supports financiers proposés peuvent constituer une alternative de qualité au fonds en euros en cas de besoin.

Le risque commercial semble, en effet, important d'ici quelques années sur les contrats qui n'auront pas été transformés et ce, d'autant plus que la conjoncture de taux serait défavorable. Dans cette dernière hypothèse, il sera trop tard pour agir.

L'enjeu d'une transformation se situe bien davantage dans la possibilité de bénéficier d'une allocation d'actifs mieux adaptée à vos besoins patrimoniaux et de meilleures performances financières futures que dans un gain fiscal qui n'atteint qu'environ 0,60 % au bout de huit ans...

Euros et Unités de compte : quelles garanties ?

Le « fonds en euros » désigne aussi bien un contrat en euros que la garantie en euros d'un contrat multisupport, comportant par ailleurs des unités de compte (actions, titres d'OPCVM...).

Pour un fonds en euros, les primes investies et les intérêts capitalisés sont définitivement acquis à l'épargnant (effet cliquet), quelle que soit l'évolution des marchés financiers. En revanche, pour les unités de compte, l'assureur ne garantit pas leur valeur.

Gilles Artaud
Planète Patrimoine
Article paru dans Intérêts Privés n°645 (juillet 2007)

Publié le 16 Juillet 2007

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