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Que nous réservent les supports en euros d'assurance vie ?

Les rendements 2009 servis par les supports en euros d'assurance vie sont en baisse importante et les écarts se creusent entre contrats. Ils offrent néanmoins un gain de pouvoir d'achat confortable. Ce dernier étant appelé à se dégrader, une diversification maîtrisée des actifs s'impose.

En ce début d'année, les assureurs ont annoncé progressivement les rendements nets de leurs supports en euros pour 2009. La baisse est significative, souvent d'environ 0,5%, et même parfois beaucoup plus pour les supports les plus anciens. Mais avec une inflation quasi-nulle, le gain de pouvoir d'achat reste très élevé. Il n'en sera pas de même à l'avenir en raison de la composition essentiellement obligataire de ces supports. Les réallocations devront être préparées dans les prochains mois pour être efficientes.

Des résultats en baisse et disparates

Baisse logique. Peu de supports en euros d'assurance vie auront préservé la barre symbolique des 4% cette année. La moyenne des rendements pourrait s'établir autour de 3,5%, d'autant plus que de nombreux supports sur lesquels banquiers et assureurs communiquent peu ont servi des taux juste supérieurs à 3%. Ces résultats ne sont pas étonnants puisque les assureurs ont dû faire face à une baisse très importante des taux d'intérêt ainsi parfois qu'à la nécessité de constituer des provisions complémentaires suite à l'effondrement boursier de 2008.

Avantage aux fonds modestes. Le plus frappant sans doute en 2009 est l'ampleur des écarts entre fonds en euros, y compris au sein d'une même compagnie. Certains sont motivés par des considérations commerciales (avoir un taux "vitrine" alléchant sur un support à l'encours faible), d'autres par des différences de stratégie, notamment sur les points suivants :

  • niveau de risque assumé : qu'il s'agisse d'investir dans les obligations d'entreprises fin 2008 lorsque personne n'en voulait et que les rentabilités étaient élevées ou encore d'augmenter la part actions en mars 2009 dans des marchés actions déprimés, la performance ne pouvait se construire que sur un accroissement du niveau de risque. Tous les assureurs n'ont pas eu la même stratégie en la matière et cela s'est traduit in fine par des écarts de performance, surtout s'agissant des fonds les plus petits qui pouvaient agir massivement sur ces deux leviers de performance.

  • utilisation des réserves : certains assureurs ont puisé de manière importante dans leurs réserves pour améliorer la rentabilité de leurs supports en euros, d'autres ont eu une politique nettement plus prudente au risque de voir leur collecte chuter. C'est qu'en effet, le risque majeur pour les assureurs est à venir : celui d'une hausse des taux d'intérét (cf. ci-après).

Le plus dur est à venir

Hausse des taux. Si l'ampleur de la hausse des taux d'intérêt est difficile à prévoir car des forces contraires s'affrontent (croissance économique molle d'un côté et dettes publiques importantes de l'autre), la tendance elle ne fait guère de doute. Il y aura bien une augmentation des taux dans les prochaines années, que les supports en euros ne pourront pas suivre en raison de l'inertie liée à leur stock très important d'obligations à taux fixe. Les assureurs les plus prudents gardent donc des réserves pour y faire face.

Inflation. Mais même les supports de ces assureurs vertueux auront bien du mal à rester compétitifs dans un environnement de taux plus élevés. Si le pire n'est pas certain (inflation supérieure à la rentabilité du support en euros), au mieux faut-il s'attendre à préserver le pouvoir d'achat de son patrimoine. Si cette perspective n'est pas gênante pour l'épargne de court terme, elle ne saurait satisfaire ceux qui utilisent le support en euros pour le long terme.

Anticiper les réallocations

Agir en 2010. La performance future de votre patrimoine va se construire cette année, tant que les réallocations n'auront pas été faites massivement par les différents acteurs économiques. Ces réallocations entraîneront en effet une hausse du prix des actifs cibles. Mieux vaut donc agir par anticipation. Mais de manière réfléchie pour bénéficier d'une allocation répondant à vos besoins patrimoniaux et à vos attentes.

Immobilier. Parmi les candidats au redéploiement d'une partie de vos actifs en euros, l'immobilier commercial a un rôle important à jouer. Grâce à la crise, les prix ont connu un ajustement significatif restaurant des conditions de rentabilité attractives (entre 7% et 8% net pour des investissements en direct) avec un niveau de risque raisonnable même si les loyers et les prix peuvent encore baisser dans les prochains mois. Il présente de plus l'avantage d'offrir une bonne protection en cas de retour d'une inflation importante. Des fonds collectifs assurant gestion professionnelle, diversification et accessibilité existent, y compris dans certains contrats d'assurance vie. Il est de plus possible d'optimiser la fiscalité de cet immobilier grâce au démembrement de propriété.

Actions. Autre classe d'actifs méritant une réallocation dans une perspective de long terme, les actions. Mais attention, la croissance économique mondiale risquant de demeurer durablement faible afin d'absorber le poids des dettes, la performance résultera davantage de la capacité à choisir les entreprises que de la tendance du marché actions. La sélection des gérants est primordiale dans un tel environnement ainsi qu'une certaine flexibilité pour ne pas subir trop durement d'éventuelles rechutes boursières.

 


 

Publié le 19 Février 2010

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