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Fonds flexibles : jouer la complémentarité entre gestion de conviction et approche quantitative

Tirant les leçons de la crise, les gestionnaires d’actifs lancent les uns après les autres des fonds flexibles. Au-delà de l’effet de mode, ils répondent à un vrai besoin patrimonial mais reposent la question fondamentale de la détermination d’une bonne allocation tactique d’actifs

La psychologie de l’investisseur est bien connue : il souhaite bénéficier pleinement de la rentabilité des marchés actions lorsque ceux-ci performent bien mais veut préserver au mieux son capital dans les périodes de débâcle boursière. De nombreux gestionnaires se sont essayés à fabriquer des produits répondant à cette asymétrie au risque. Tous se sont heurtés à une loi immuable : il faut assumer un risque d’autant plus important que l’on vise une performance élevée. La seule technique éprouvée, y compris dans la crise profonde que nous venons de traverser, consiste à adapter en permanence son allocation aux conditions de prix et de risque des différentes classes d’actifs. Mais elle n’est pas infaillible !

Flexibilité à géométrie variable

L’ambition d’un fonds dit « flexible » est de réaliser pour vous l’allocation d’actifs, notamment la sécurisation des actifs lorsque cela est nécessaire. Comme toujours en matière de fonds, derrière un nom se cachent des réalités bien différentes.

Partielle ou totale. La flexibilité peut d’abord être toute relative. Certains fonds devront ainsi toujours garder un minimum d’actions (20% par exemple) ou au contraire un minimum de produits de taux. Dans le premier cas, la protection du capital dans les périodes de forte baisse des actions ne pourra être totalement assurée. Dans le second, la performance sera par construction bridée dans les périodes où les marchés actions sont en hausse.

Univers d’actifs. Certains fonds peuvent ensuite n’utiliser que deux classes d’actifs : les actions et le monétaire par exemple. Là où d’autres vont jouer sur tous les registres : actions, obligations, monétaires, matières premières, devises… Pour s’adapter à toutes les conditions de marché, mieux vaut privilégier les fonds où la liberté est totale : flexibilité de 0 à 100% sur toutes les classes d’actifs.

Difficile de ne pas se tromper

Un métier. Si les fonds de ce type n’étaient pas très nombreux avant la crise, ceux ayant réussi à tenir leurs promesses se comptent sur les doigts de la main (Aliénor Optimal, Carmignac Patrimoine, Convictions Premium...). Tout simplement parce que l’allocation d’actifs est un métier exigeant dans lequel il est difficile de ne jamais se tromper. Il faut analyser, comprendre et traduire de manière opérationnelle l’impact des fondamentaux économiques sur les différentes classes d’actifs, évaluer le juste prix des actifs, intégrer la psychologie et le comportement des acteurs de marché. Et n’avoir raison ni trop tôt, ni trop tard… La transformation de nombreux fonds actions en fonds flexibles ou la création de nouveaux fonds flexibles par des gérants dont le métier n’est pas l’allocation d’actifs doit inciter à être très sélectif dans ses choix.

Discipline. Même les équipes les plus talentueuses pouvant se tromper, il convient d’être très attentif au niveau de risque maximum visé par le fonds et à la discipline du processus de gestion mis en œuvre pour garantir que ce niveau de risque ne pourra être dépassé. Dans tous les cas, il est vivement recommandé de diversifier les fonds, cette méthode étant tout aussi utile en matière de gestionnaires que d’actifs.

Gestion quantitative, la nouvelle martingale ?

Pour tenter de limiter les erreurs des gestionnaires, la plus classique étant de s’enferrer dans un choix invalidé par l’évolution des marchés, les mathématiques financières se sont intéressées depuis longtemps à l’automatisation de l’allocation tactique d’actifs.

Détection de tendance. S’il n’est pas possible de prévoir de manière fiable les retournements des marchés, différents modèles ont été mis au point pour détecter les tendances haussières et baissières, la force de ces tendances et le risque de retournement. L’un d’entre eux, utilisé dans la gestion « QUAM » a par exemple donné depuis près de 20 ans des résultats remarquables (cf. graphique ci-dessous).

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Pas d’émotivité. La force d’un modèle mathématique est qu’il agit de manière systématique. Les émotions ne perturbent plus la rationalité des décisions. De plus, dans le cadre du modèle QUAM, il gère également parfaitement le risque maximum (volatilité maximum de 10% pour QUAM 10, de 15% pour QUAM 15), ce dernier conditionnant la répartition optimale sur les actifs.

Réactivité limitée. L’inconvénient de ces modèles est une perte de réactivité. Analysant les données historiques pour prendre les décisions de réallocation, ils ont besoin de temps pour détecter une tendance de manière suffisamment fiable. Ainsi, ils rateront toujours le début d’une hausse et subiront toujours le début d’une baisse. Lorsque les tendances sont suffisamment longues, cela n’est pas gênant, comme l’illustrent les excellentes performances historiques. En revanche, si à l’avenir les marchés devaient osciller, alternant rapidement les hausses et les baisses, ces modèles seraient mis à mal.

Complémentarité. C’est pourquoi, ils ne constituent en aucun cas une martingale. Rappelons nous toujours qu’il ne peut en exister. En revanche, ils permettent de bénéficier d’une réelle diversification dans un portefeuille de fonds flexibles. Pour les plus frileux, il est même possible de recourir à ce type de gestion avec une garantie en capital (Fonds Carat Garanti V). Comme toujours, la garantie en capital n’est cependant acquise qu’au terme du fonds.

Publié le 30 Octobre 2009

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