|
SCPI : l'immobilier de rendement simple et performant pour préparer sa retraite. |
|
FCPI, FIP : conjuguez diversification patrimoniale et réduction d'impôt jusqu'à 10.000€. |
|
Réduisez votre ISF : Jusqu'à 45.000€ d'ISF en moins avec une efficacité de 50% du montant investi. |
I. Dons aux associations et aux partis politiques
II. Cotisations syndicales
III. Frais de scolarisation
IV. Frais de garde de votre enfant
V. Emploi d’un salarié à domicile
VI. Frais de long séjour ou d’hospitalisation
VII. Prêts étudiants
VIII. Déménagement pour raison professionnelle
IX. Reprise d’emploi dans un secteur connaissant des difficultés de recrutement
X. Achat d’une voiture non polluante
Chapitre VII – Charges à déduire : votre vie quotidienne
I. Dons aux associations et aux partis politiques
A. Organismes d'aide aux personnes en difficulté
Ouvrent droit à une réduction d'impôt les dons effectués à des organismes sans but lucratif qui
aident les personnes en difficulté. Le don peut prendre différentes formes :
· fourniture gratuite de repas ;
· aide au logement ;
· fourniture gratuite des soins médicaux, paramédicaux et dentaires, ou travaux d'analyse de
biologie médicale.
Ces organismes peuvent exercer leur mission aussi bien en France qu'à l'étranger.
Réduction d'impôt
Le montant de la réduction d'impôt est égal à 75 % des sommes versées, prises dans la limite de
495 euros pour les dons versés en 2008. La partie excédant 495 euros ouvre droit à réduction
d'impôt dans les limites applicables aux autres dons.
B. Autres dons
Les dons suivants ouvrent droit à une réduction d'impôt égale à 66 % des versements
effectués, pris dans la limite de 20 % du revenu imposable. Lorsque le montant des dons
excède cette limite de 20 %, l’excédent est reporté successivement sur les cinq années
suivantes et ouvre droit à réduction d’impôt dans les mêmes conditions.
Dons aux oeuvres d'utilité publique et assimilées
Sont concernés les versements faits aux :
- fondations ou associations reconnues d'utilité publique (par exemple, Fondation de France,
Croix-Rouge française, Fondation du patrimoine) ayant un caractère philanthropique, éducatif,
scientifique, social, familial, humanitaire, sportif, culturel, ou concourant à la mise en valeur du
patrimoine artistique, à la défense de l'environnement naturel ou à la diffusion de la culture, de la
langue et des connaissances scientifiques françaises,
- associations culturelles ou de bienfaisance autorisées à recevoir des dons et legs ainsi qu'aux
établissements publics des cultes reconnus d'Alsace-Moselle.
Dons aux oeuvres d'intérêt général
Sont concernés les versements aux oeuvres ou organismes d'intérêt général exerçant les mêmes
activités que les fondations. De même, l'aide à la création d'entreprises à travers un apport de
financement aux créateurs et aux établissements d'enseignement supérieur ou artistiques.
Dons aux fondations d’entreprises
Sont concernés les dons effectués par les salariés des entreprises fondatrices ou des entreprises du
groupe auquel appartient l’entreprise fondatrice.
Dons aux candidats aux élections et cotisations aux partis politiques
Il s'agit des versements faits aux associations de financement (ou mandataires financiers) des
campagnes électorales (à l'exception des campagnes sénatoriales) ou des partis politiques, ainsi
que les cotisations aux partis et groupements politiques.
Cotisations
L'administration admet que les cotisations versées à des oeuvres et organismes d'intérêt général
ouvrent droit à avantage fiscal au même titre que les dons sous certaines conditions. Les cotisations
ne doivent être assorties, pour l'adhérent, que d'un avantage statutaire (droit de vote aux
assemblées générales ou d'éligibilité aux instances dirigeantes) ou d'une distinction honorifique
(celle de membre bienfaiteur, par exemple). Il en va de même lorsque l'adhérent ne bénéficie que
d'abonnements à des publications, à des bulletins d'information ou d'avantages matériels de faible
valeur (insignes, affiches, timbres décoratifs, cartes de voeux) représentant au plus 31 euros par an
et le quart du montant de ses cotisations.
Les cotisations dont le versement donne droit à la remise de biens plus substantiels ou à l'accès
exclusif et privilégié à des services, quels qu'ils soient, ne constituent pas, en revanche,
sdes versements assimilables à des dons. Ils n'ouvrent donc droit à aucun avantage fiscal
(instr. du 08-10-99, BO 5 B-17-99).
Ouvrent également droit à réduction d'impôt, au même titre que les dons aux oeuvres,
les abandons de revenus au profit des organismes visés ci-dessus (à l'exception des
partis politiques), ainsi que les frais engagés dans le cadre d'une activité bénévole
exercée dans un de ces organismes.
C. Modalités de prise en compte
En cas de versement de dons à des organismes ouvrant droit à une réduction d'impôt suivant des
modalités différentes au cours de la même année, il faut combiner les différents taux et plafonds.
Exemple
Une personne dont le revenu imposable s'élève à 15 000 euros a effectué les dons suivants :
- 600 euros à une association ayant pour objet de fournir gratuitement des repas aux personnes
en difficulté ;
- 1 300 euros constitués par d'autres dons.
La réduction d'impôt auquel le donateur peut prétendre s'établit ainsi :
Réduction d'impôt au taux de 75 % pour les dons effectués au profit de l'association d'aide
alimentaire aux personnes en difficulté reconnue d'utilité publique (600 euros dans notre
exemple) : le montant plafonné ouvrant droit à la réduction d'impôt de 75 % qui est de
495 euros, la réduction d'impôt sera égale à : 495 x 75 % = 371 euros.
L'excédent de versement, soit 105 euros, ouvre droit à une réduction de 66 % dans la limite du
plafond de 20 % du revenu imposable.
Réduction d'impôt au taux de 66 % pour les autres dons (1 300 euros dans notre exemple).
Le plafond autorisé pour ces dons est de :
15 000 euros x 20 % = 3 000 euros.
Versements effectués :
- à l'association d'aide alimentaire pour l'excédent ne bénéficiant pas de la réduction d'impôt au
taux de 75 % : 105 euros ;
- aux autres organismes ou associations : 1 300 euros.
Total des versements : 1 405 euros
Versements retenus : 1 405 euros
Montant des réductions d'impôt :
- au taux de 66 % : 495 X 75 % = 371 euros ;
- au taux de 60 % : 1 405 X 66 % = 927 euros.
Total : 1 298 euros.
N'oubliez pas de joindre tous les reçus délivrés par les organismes bénéficiaires. À
défaut, la réduction d'impôt peut vous être refusée.
À noter : si vous remplissez votre déclaration par télédéclaration, vous êtes dispensé de fournir à
l'administration le reçu de l’organisme bénéficiaire du don.
Comment déclarer
Indiquez vos dons sur votre déclaration 2042, page 4, cadre 7, case UD pour les dons
aux organismes d’aide aux personnes en difficulté, et case UF pour les autres dons.
Joignez à votre déclaration les reçus fournis par les associations ou les organismes.
II. Cotisations syndicales
Vous pouvez bénéficier d'une réduction d'impôt à raison des cotisations que vous avez
versées à un syndicat. Cette réduction d'impôt n'est pas accordée si vous avez opté
pour la déduction de vos frais réels.
Vous pouvez demander la déduction des cotisations syndicales de votre revenu sans
limitation.
A. Bénéficiaires
Vous devez être :
· salarié du secteur privé ou public ;
· fonctionnaire ;
· retraité.
B. Organisations syndicales concernées
Seules ouvrent droit à la réduction d'impôt les cotisations versées aux organisations syndicales
représentatives des salariés ou des fonctionnaires au sens de l'article L. 133-2 du code du travail.
Sont ainsi notamment concernées, à titre indicatif, les organisations syndicales suivantes :
· les organisations syndicales affiliées à la CGT, FO, CFDT, CFTC, CGC ;
· la Fédération de l'Éducation Nationale (FEN) et les syndicats affiliés, la Fédération Nationale
Autonome des fonctionnaires et les syndicats affiliés, la Fédération Nationale Autonome de
la fonction publique et des services de santé (FNA) et les syndicats affiliés, le syndicat
national des cadres hospitaliers ainsi que les syndicats siégeant dans les commissions
administratives paritaires, les comités techniques paritaires et les comités d'hygiène et de
sécurité.
C. Réduction d'impôt
Elle est égale à 66 % du montant des cotisations, prises dans la limite de 1 % du revenu brut
imposable dans la catégorie des traitements et salaires, après déduction des cotisations sociales et
assimilées.
Un contribuable salarié verse 300 euros de cotisation syndicale. Il perçoit 25 250 euros de
salaires nets et 4 500 euros de revenus fonciers.
Cotisations versées : 300 euros
Cotisations retenues : 25 500 x 1 % = 255 euros
Réduction d’impôt : 255 x 66 % = 168 euros.
D. Justificatifs
N'oubliez pas de joindre à votre déclaration de revenus un reçu du syndicat, qui doit
préciser le nom et l'adresse complète du syndicat ainsi que son affiliation éventuelle à
une fédération ou à une confédération représentative à la date ainsi que le montant total
des cotisations payées. Ce reçu doit être signé par toute personne habilitée par le
syndicat à encaisser les cotisations.
À noter
Si vous remplissez votre déclaration par Internet, vous êtes dispensé de fournir à
l'administration le reçu du syndicat.
Comment déclarer
Indiquez vos versements sur votre déclaration 2042, page 4, cadre 7, case AC, AE et
AG. Joignez à votre déclaration les reçus fournis par le syndicat.
III. Frais de scolarisation
Si vos enfants à charge sont scolarisés dans un établissement secondaire ou supérieur
au 31 décembre 2008, vous bénéficiez d'une réduction d'impôt, fixée forfaitairement à :
- 61 euros par enfant fréquentant un collège ;
- 153 euros par enfant fréquentant un lycée d'enseignement général et technologique ou un lycée
professionnel ;
- 183 euros par enfant poursuivant des études supérieures.
La réduction d'impôt n'est pas accordée pour les enfants en apprentissage, en congés formation ou
en contrat d'étude avec leur employeur. Elle est, en revanche, accordée lorsque l'enfant est en
classe préparatoire à l'apprentissage, que celle-ci soit intégrée dans un collège ou rattachée à un
centre de formation des apprentis.
Comment déclarer
Indiquez le nombre d’enfants scolarisés sur votre déclaration 2042, page 4, cadre 7,
cases EA, EC et EF. Pour les enfants scolarisés en garde partagée, indiquez leur
nombre sur la déclaration 2042 C, page 4, cases EB, ED et EG.
IV. Frais de garde de votre enfant
Si vous avez fait garder en 2008 un ou plusieurs de vos enfants à l’extérieur de votre
domicile, vous avez droit à un crédit d’impôt égal à 50 % des dépenses effectivement
supportées, retenues dans la limite annuelle de 2 300 euros par enfant, soit une
réduction maximum de 1 150 euros par enfant.
Ce crédit d’impôt est accordé à une double condition :
- l'enfant doit être âgé de moins de 7 ans au 31 décembre 2008 ;
- la garde doit être assurée par une assistante maternelle agréée, une crèche, une garderie, une
halte-garderie, un centre de loisirs sans hébergement ou un syndicat interscolaire.
Depuis le 1er janvier 2005, il n’est plus nécessaire que chacun des parents exerce un emploi au
moins à mi-temps.
Vous ne devez pas prendre en compte les aides versées au titre de la garde des enfants hors du
domicile familial. De même, vous ne devez pas tenir compte des sommes qui ne sont pas
strictement liées à la garde, comme les frais de nourriture ou les suppléments exceptionnels payés à
une école maternelle, un centre de loisirs ou une garderie pour couvrir les activités extérieures de
l’enfant. En revanche, vous pouvez tenir compte des sommes versées à une assistante maternelle
pour acheter des matériels d’éveil ou couvrir une part de sa consommation d’eau, de chauffage et
d’électricité, dans la limite de 2,65 euros par journée d’accueil.
Comment déclarer
Indiquez les frais de garde sur votre déclaration 2042, page 4, cadre 7, cases GA, GB et
GC. Indiquez les noms et coordonnées de l’assistante maternelle ou de l’établissement
cadre 9 de la page 4 ou sur papier libre. Joignez à votre déclaration l’attestation établie
par la CAF en cas d’emploi d’une assistante maternelle agréée.
V. Emploi d’un salarié à domicile
Si vous utilisez les services d’un employé à domicile, vous pouvez bénéficier d’une réduction
d’impôt. Cette réduction d’impôt est transformée en crédit d’impôt pour les contribuables qui exercent
une activité professionnelle ou sont demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE.
Pour bénéficier de l'avantage fiscal, l'employé doit rendre des services à caractère familial ou
ménager.
Sont ainsi concernés les employés de maison relevant de la convention collective nationale du
3 juin 1980 (gardes d'enfants, gardes-malades, cuisiniers, chauffeurs, femmes de ménage,
assistantes de vie permettant le maintien à domicile des personnes âgées ou handicapées), les
employés au pair relevant de la même convention collective, les jardiniers affiliés à la mutualité
sociale agricole, les personnes assurant un soutien scolaire...
La réduction ou le crédit d'impôt n'est pas applicable pour les salariés embauchés dans
le cadre d'une activité professionnelle, les jeunes étrangers placés au pair, y compris les
stagiaires aides familiaux étrangers.
A domicile
Les services doivent être rendus à votre domicile. Peu importe qu'il s'agisse de la résidence
principale ou d'une résidence secondaire. De même, peu importe que l'on soit propriétaire ou non de
sa résidence dès lors que celle-ci est située en France.
Les services peuvent également être rendus au domicile d’un ascendant, à la condition qu’il
remplisse les conditions pour bénéficier de l’allocation personnalisée d’autonomie, peu importe qu’il
la reçoive effectivement.
Organismes intermédiaires
Il n'y a pas obligation d'embaucher directement la personne. Vous pouvez recourir aux prestations
rendues par certains intermédiaires :
· organismes à but non lucratif ayant pour objet l'aide à domicile, habilités au titre de l'aide
sociale ou conventionnés par un organisme de Sécurité sociale (par exemple, les centres
communaux d'action sociale) ;
· associations agréées par l'État (associations ayant pour objet le placement de gardes
d'enfants et associations intermédiaires) ;
· certaines entreprises de services auprès des personnes et des entreprises d'insertion, à la
condition qu'elles soient agréées par arrêté préfectoral. Il est prudent de vérifier que
l'agrément a bien été donné.
Avantage fiscal
La réduction ou le crédit d'impôt est ainsi égale à 50 % des sommes effectivement supportées,
retenues dans la limite de 12 000 euros. Cette limite est majorée de 1 500 euros par enfant à charge
et pour chaque membre de votre foyer fiscal âgé de plus de 65 ans, sans que ce plafond excède
15 000 euros. Vous pourrez ainsi bénéficier d’une réduction de 7 500 euros maximum. Cette
majoration de 1 500 euros est divisée par deux pour les enfants dont la charge est confiée à chacun
des parents dans le cadre d’une garde alternée.
Cette limite de 15 000 euros est portée à 20 000 euros lorsque vous ou une personne à votre charge
êtes invalide et dans l'obligation d'avoir recours à l'assistance d'une tierce personne.
Certaines dépenses supportées en 2008 ne peuvent être retenues que dans la limite d’un sousplafond,
qui vient s’imputer sur le plafond global de 15 000 euros ou 20 000 euros. Ainsi les frais
supportés pour les petits travaux de jardinage ne sont pris en compte que dans la limite de
3 000 euros. Ceux afférents à des prestations de dépannage informatique ne sont retenus que dans
la limite de 1 000 euros. Enfin, les dépenses engagées pour des prestations de petit bricolage
(également appelées « hommes toutes mains ») ne sont pris en compte que dans la limite de
500 euros.
Si vous êtes l'employeur direct, la base de la réduction ou du crédit d'impôt comprend les salaires,
les cotisations sociales salariales et patronales afférentes et, éventuellement, les frais de gestion
facturés par une association agréée par l'Etat au titre du placement des salariés.
Si vous faites appel à un intermédiaire qui a le statut d'employeur, l’avantage fiscal est calculé sur les
sommes facturées par l'organisme au titre de sa prestation de services.
Dans toutes les hypothèses, il faut déduire de cette base les allocations perçues, le cas échéant,
pour l'aide à l'emploi du salarié : allocation représentative de services ménagers, allocation de garde
à domicile, AGED...
Attention, vous ne pouvez pas prendre en compte les aides en provenance de votre
employeur ou du comité d'entreprise, lorsque ceux-ci décident de financer une partie
des frais d'emploi d'un salarié à domicile supportés par les membres du personnel de
l'entreprise. Mais cette aide, considérée comme un supplément de rémunération, est
imposable sur le revenu.
À compter de 2009, les plafonds de 12 000 et 15 000 euros sont portés respectivement
à 15 000 et 18 000 euros pour le calcul du crédit ou de la réduction d’impôt pour l’année
d’imposition au cours de laquelle les contribuables emploient pour la première fois un
salarié en direct.
Comment déclarer
Indiquez les sommes payées en 2008 sur votre déclaration 2042, page 4, cadre 7, case
DF. Si vous ou un membre de votre foyer fiscal est titulaire de la carte d’invalidité d’au
moins 80 %, cochez la case DG. Le cas échéant, indiquez case DL le nombre
d’ascendants titulaires de l’APA.
VI. Frais de long séjour ou d’hospitalisation
Si vous avez été hébergé en 2008 dans un établissement médical de long séjour, un établissement
assurant l’hébergement de personnes âgées dépendantes, les frais engagés à ce titre peuvent ouvrir
droit à une réduction d’impôt.
Établissement concerné
Depuis 2007, l’établissement n’a pas besoin d’être conventionné ou soumis à tarification
ternaire. L’établissement peut également se situer dans un État membre de l’Union
européenne, à la condition qu’il soit de nature équivalente à ceux habilités à héberger
des personnes âgées en France.
En revanche, les frais d’hébergement pour effectuer une cure thermale ne sont pas pris en compte.
Les frais d’hébergement (nourriture et séjour) ouvrent droit à réduction d’impôt, au même titre que
les frais liés à la dépendance.
Montant de la réduction d’impôt
La réduction d’impôt est égale à 25 % des sommes versées en 2008, retenues dans la limite de
10 000 euros par personne hébergée. La réduction d’impôt maximale s’élève donc à 2 500 euros.
Comment déclarer
Indiquez les frais de séjour payés en 2008 sur votre déclaration 2042, page 4, cadre 7,
case CD et CE.
VII. Prêts étudiants
Les prêts étudiants peuvent ouvrir droit sous certaines conditions à un crédit d’impôt.
Conditions
Le prêt doit être souscrit entre le 1er septembre 2005 et le 31 décembre 2008 par un étudiant âgé de
moins de 26 ans afin de financer ses études supérieures. L’emprunteur doit être inscrit dans un
établissement d’enseignement supérieur.
Montant du crédit d’impôt
Le crédit d’impôt est égal à 25 % des intérêts payés dans l’année, retenus dans la limite de
1 000 euros par an.
Le crédit d’impôt n’est accordé qu’à compter de l’année où l’étudiant constitue son
propre foyer fiscal. Tant qu’il est rattaché au foyer fiscal de ses parents, les intérêts
payés n’ouvrent pas droit au crédit d’impôt. Dès qu’il constituera son propre foyer fiscal,
le crédit d’impôt sera égal à 25 % des intérêts payés au cours de la période de
rattachement, retenus dans la limite annuelle de 1 000 euros.
Exemple
Un étudiant souscrit un prêt étudiant en novembre 2008. Les intérêts acquittés en 2008 s’élèvent
à 200 euros. Ceux qu’il devra acquitter en 2009 et 2010 s’élèveront à 1 200 euros par an. S’il
devient imposable distinctement de ses parents à compter de 2010, il pourra prétendre à un
crédit d’impôt égal à :
200 x 25 % au titre de 2008, 1 000 x 25 % au titre de 2009 et 1 000 x 25 % au titre de 2010,
soit un total de 550 euros.
Comment déclarer
Indiquez les intérêts d’emprunt payés en 2008 sur votre déclaration 2042, page 4, cadre 7, case UK.
Si vous étiez rattaché au foyer fiscal de vos parents en 2007 et si vous êtes imposable
pour la première fois en 2008 en votre nom propre, indiquez case UK l’ensemble des
intérêts d’emprunt payés depuis la souscription du prêt, et indiquez case VO le nombre
d’années de remboursement.
Joignez à votre déclaration l’attestation remise par l’établissement prêteur ainsi qu’un certificat de
scolarité justifiant de votre statut d’étudiant au moment de la souscription du prêt.
VIII. Déménagement pour raison professionnelle
Si vous étiez demandeur d’emploi, titulaire de minima sociaux ou licencié économique et que la
reprise d’un emploi salarié entre le 2 juillet et le 31 décembre 2007 vous a obligé à déménager de
plus de 200 km, vous avez droit à un crédit d’impôt de 2 000 euros.
La nouvelle activité doit avoir été exercée pendant au moins 6 mois consécutifs. Les demandeurs
d’emploi et les titulaires de minimas sociaux doivent par ailleurs avoir été dans cette situation depuis
au moins 12 mois à la date de la reprise d’activité.
Le déménagement doit intervenir dans les 3 mois suivant le début de la nouvelle activité.
La distance de 200 km est mesurée d’après le trajet routier le plus court, et concerne l’éloignement
entre les deux domiciles, et non l’ancien domicile et le nouveau lieu de travail.
Une même personne ne peut bénéficier qu’une fois de ce crédit d’impôt.
Comment déclarer
Si vous êtes concerné, cochez les cases AR à DR sur votre déclaration 2042 C.
IX. Reprise d’emploi dans un secteur connaissant des difficultés de recrutement
Les jeunes de moins de 26 ans qui ont débuté entre le 2 juillet et le 31 décembre 2007 une activité
salariée dans un secteur connaissant des difficultés de recrutement peuvent bénéficier d’un crédit
d’impôt.
Nature de l’activité professionnelle
L’activité doit être exercée dans un secteur limitativement énuméré par l’arrêté du 2 août 2005. Sont
ainsi concernés les maraîchers, jardiniers, viticulteurs, ouvriers qualifiés du BTP, ouvriers qualifiés
travaillant par formage du métal, techniciens et agents de maîtrise des industries mécaniques,
caissiers, employés de libre-service, bouchers, charcutiers, boulangers, cuisiniers, employés et
agents de maîtrise de l’hôtellerie.
L’activité doit être exercée pendant au moins 6 mois consécutifs.
La rémunération perçue au cours des 6 premiers mois d’activité doit être comprise entre 2 970 euros
et 12 060 euros. Cette rémunération s’entend avant application de l’abattement pour frais
professionnels de 10 %.
Plafonds de revenus
Le crédit d’impôt n’est accordé que si les revenus de votre foyer fiscal n’excèdent pas 25 000 euros
(personne seule) ou 50 000 euros (couple marié), majorés de 4 276 euros par demi-part de quotient
familial supplémentaire.
Montant du crédit d’impôt
Le montant du crédit d’impôt dépend directement de celui des revenus de l’activité reprise.
Il est ainsi de :
- 1 500 euros si les salaires des 6 premiers mois d’activité n’ont pas excédé 10 060 euros ;
- 75 % de la différence entre 12 060 euros et leur montant dans le cas contraire.
Une même personne ne peut bénéficier qu’une fois de ce crédit d’impôt.
Le crédit d’impôt est accordé au titre de l’année au cours de laquelle s’achève la période de 6 mois
de la reprise d’activité. Ainsi, le crédit d’impôt n’est accordé au titre de 2008 que pour les emplois
repris après le 1er juillet 2007.
Comment déclarer
Pour bénéficier du crédit d’impôt, vous devez souscrire l’imprimé 2041 crédit jeune,
disponible auprès de votre centre des impôts ou sur Internet (www.impots.gouv.fr).
X. Les travaux de conservation ou de restauration d’objets classés
Les propriétaires privés d’objets mobiliers classés monuments historiques qui ont engagé en 2008
des travaux de conservation ou de restauration bénéficient d’une réduction.
La réduction d’impôt est égale à 25 % du montant des sommes versées et restant à la charge du
propriétaire, retenues dans la limite annuelle de 20 000 euros par contribuable, soit une réduction
annuelle maximale de 5 000 euros.
Lorsque les dépenses sont réparties sur plusieurs années, le propriétaire peut obtenir une réduction
d’impôt au titre des dépenses supportées au titre de chaque année concernée, retenues dans la
limite annuelle de 20 000 euros.
Pour bénéficier de cette réduction d’impôt, les travaux doivent être autorisés par l’autorité
administrative compétente et exécutés sous le contrôle scientifique et technique des services de
l’État chargés des monuments historiques. Par ailleurs, l’objet doit être, dès l’achèvement des
travaux et pendant au moins les cinq années suivantes, exposé au public.
XI. Cotisations versées pour la prévention des incendies de forêt
Les cotisations versées aux associations syndicales autorisées qui réalisent des travaux de
prévention contre les incendies dans les bois classés en application de l'article L 321-1 du Code
forestier ou les massifs forestiers visés à l'article L 321-6 du même Code ouvrent droit à une
réduction d’impôt.
Elle est égale à 50 % du montant des cotisations versées, retenu dans la limite annuelle de
1 000 euros par foyer fiscal (soit une réduction d'impôt maximale annuelle de 500 euros).
Elle est accordée sur présentation de la quittance de versement de la cotisation visée par le
percepteur de la commune ou du groupement de communes concerné ou sur présentation de la
copie de l'avis des sommes à payer reçu par le propriétaire au titre de l'année d'imposition. Ce
document doit être joint à la déclaration de revenus. |