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Immobilier

2012-11-30 10:20:04

Conjoncture du marché mobilier

Île-de-France : chute des ventes mais pas des prix


« Acquéreurs et vendeurs campent toujours sur leur position ». Pour les Notaires de Paris-Île-de-France, le marché immobilier de cette fin d'année est figé : les vendeurs ne veulent pas baisser leurs prix et les acheteurs potentiels, plus exigeants, sont moins pressés. Résultat, au 3e trimestre, seuls 37 700 logements (neufs ou anciens) ont été vendus en Île-de-France, soit 21 % de moins qu'au 3e trimestre 2011 ! « La dynamique des ventes s'est clairement enrayée », peut-on lire dans la dernière analyse de conjoncture immobilière des notaires présentée le 29 novembre.

Sur toute l'Île-de-France, les ventes des appartements anciens ont chuté de 20 % au 3e trimestre 2012 et celles des maisons de 22 %. Même la capitale n'échappe pas à cette érosion du marché : le volume des ventes des appartements anciens a baissé de 19 %. Sur l'ensemble des neufs premiers mois de l'année, les ventes se sont érodées de 10 % par rapport à la même période en 2011. « Les biens qui présentent des défauts deviennent plus difficiles à vendre », constatent les notaires, ce qui n'était pas le cas il y a encore quelques mois. En petite couronne parisienne, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne sont les départements les plus touchés avec, respectivement - 27 % et - 26 % de ventes. En grande couronne, le nombre de transactions a durement chuté dans le Val d'Oise (- 26 %).

Les ventes de logements neufs ont elles aussi reculées dans des proportions comparables : - 21 % en Île-de-France sur un an. Toutefois, Paris est épargnée, où le marché du neuf n'a reculé que de 2 % entre le 3e trimestre 2011 et le 3e trimestre 2012.

Des prix en légère hausse

Pour l'instant, les prix résistent à cet affaissement. Ils sont même « légèrement repartis à la hausse » : + 1,4 % au 3e trimestre, traditionnellement plus dynamique. À Paris, la hausse des prix sur un an (T3 2011 au T3 2012) reste faible (+ 0,8 %), mais ils s'établissent tout de même à 8 440 €/m en moyenne pour les logements anciens, « atteignant ainsi un nouveau record ». Seuls trois quartiers bien circonscrits de la capitale ont enregistré une baisse des prix sur un an : la Goutte-d'Or (- 6,2 %) et la Chapelle (- 6,8 %) dans le XVIIIe arrondissement, et Amérique (- 4,8 %) dans le XIXe. En petite couronne, le prix des appartements anciens s'établit à 4 480 €/m2. Ils ont stagné en un an (+ 0,3 %). La Seine-Saint-Denis est le département le moins cher (3 330 €/m2) et les Hauts-de-Seine le plus élevé (5 450 €/m2). Quant aux maisons, elles ont également baissé (- 1,8 %) et se vendent en moyenne 363 900 €. En grande couronne, le prix au mètre carré des appartements anciens est de 3 140 € (- 1 % sur un an). Aux deux extrêmes se situent la Seine-et-Marne (2 770 €/m2) et les Yvelines (3 910 €/m2). Le prix des maisons stagne (- 0,9 %) à 289 200 € en moyenne.

Et pour 2013 ?

Les notaires ne cachent pas leur manque de visibilité pour les prochains mois. « La conjoncture économique et sociale n'est pas appelée à redynamiser le volume des ventes, analysent-ils. L'attractivité incontestable des taux d'intérêt ne peut suffire à soutenir la demande et les ventes devraient donc rester plus faibles que dans les deux dernières années, avec un marché sélectif et attentiste ». La baisse des ventes devraient finir par avoir des conséquences sur les prix, mais il est impossible de savoir dans quelles proportions ces derniers vont baisser…

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