Patrimoine des particuliers |
2011-03-10 09:36:57 |
Immobilier
Diagnostic de performance énergétique : 2% seulement du parc classé en A ou B
La Fédération interprofessionnelle du diagnostic immobilier (FIDI), syndicat représentant plus de 1.200 diagnostiqueurs, a présenté son premier observatoire des diagnostics de performance énergétique (DPE) réalisés depuis 2006.
Sur 100.000 diagnostics étudiés, seul 2% du parc immobilier appartient aux deux classes les plus économes en énergie (A et B), soit une consommation énergétique inférieure à 90 kWh/m2/an. La moitié du parc immobilier est classé de E à G (soit une consommation supérieure à 231 kWh/m2/an).
Les associations de consommateurs considèrent que le DPE est peu fiable, alors même qu'il doit figurer sur les annonces immobilières, depuis le ler janvier 2011. De son côté, la FIDI dénonce les « pressions fortes » des vendeurs, mais aussi des acquéreurs pour obtenir un classement avantageux. En effet, la classe énergétique détermine depuis 2011, en partie, le montant du PTZ+ des primo-accédants.
La FIDI suggère quelques pistes, qui pourraient être mises en œuvre rapidement pour améliorer le dispositif :
-L'ensemble des données ayant servi à établir le DPE pourraient être listées en annexe du rapport afin que la responsabilité du diagnostiqueur soit plus facile à établir en cas de litiges.
- La responsabilité du vendeur pourrait être engagée lorsqu'il fait de fausses déclarations aux diagnostiqueurs.
Sur le long terme, la FIDI, comme la Fédération de l'immobilier (FNAIM), souhaite harmoniser les méthodes de calcul du DPE et imposer une formation obligatoire pour les nouveaux diagnostiqueurs. Un premier bilan du DPE devrait être établi par le Ministère de l'environnement en avril.
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