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Droits des particuliers

2014-07-07 15:04:10

Immobilier

La baisse des prix insuffisante pour relancer un marché immobilier « déprimé »


« Un marché déprimé, surtaxé, complexifié ». La Fédération nationale des agents de l'immobilier (FNAIM) ne mâche pas ses mots lorsqu'elle qualifie l'état actuel du marché immobilier en France. « Le marché de l'ancien restera, encore cette année, inférieur à la moyenne des dix dernières années, détaille la Fédération dans sa dernière étude. Par rapport à 2004 le volume des transactions plonge de 12,8 % au niveau national et de 21,3 % en Île-de-France ». Entre juin 2013 et juin 2014, la FNAIM, qui regroupe 12 000 agences de professionnels de l'immobilier, a enregistré environ 728 000 ventes de maisons et d'appartements anciens, contre plus de 823 000 entre juin 2003 et juin 2004. Un chiffre qu'il faut toutefois relativiser : entre le 1er semestre 2008 et le 1er semestre 2009, le nombre des transactions était tombé à 594 000 dans toute la France !
Pour la FNAIM, l'État a mal choisi son moment « pour renchérir les frais d'acquisition dans l'ancien ». Autorisés à augmenter pendant deux ans la part des droits d'enregistrement qui leur revient, les départements ont relevés leur taux de 3,8 % à 4,50 % (maximum autorisé) dans leur quasi-totalité (88 sur 96 en métropole). En sus, pour les appartements, la loi ALUR est « venue compliquer les transactions en obligeant à annexer aux promesses ou compromis de vente une quinzaine de documents relatifs à la copropriété ». Ces nouvelles obligations auraient bloqué les transactions… Pour la Fédération, « le législateur est déconnecté du terrain ».
La baisse des prix des logements anciens, quant à elle, ne suffit pas à relancer franchement le marché. Pourtant, elle est globale, à l'exception de la région Aquitaine, sans être spectaculaire : - 1,9 % sur un an, France entière. La baisse des prix est plus marquée pour les appartements (- 2,5 % entre le 1er semestre 2013 et le 1er semestre 2014) que pour les maisons (- 1,4 %). Les régions les plus touchées par la baisse sont la Champagne-Ardenne (- 5,2 %), la Lorraine (- 4,7 %) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (- 4,3 %). Les prix ont reculé de 2,8 % en Île-de-France, hors Paris, pour s'établir, fin juin 2014, à 4 988 €/m2 en moyenne, dans la capitale, la baisse est de 2,2 % (8 527 €/m2).

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