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Droits des particuliers

2014-03-10 16:02:55

Immobilier

Dégradation du marché locatif privé

Les locataires ont souvent l'impression que les loyers ne cessent d'augmenter. Et pourtant, en 2013 et en ce début d'année 2014, les loyers du marché privé ont connu une faible progression de seulement 0,2 % en rythme annuel, alors que l'inflation est de 0,7 %. Selon la dernière note de conjoncture de l'Observatoire CLAMEUR, depuis 2006, les loyers de marché ont augmenté de 1,3 % par an en moyenne, soit un rythme inférieur à celui de l'inflation (+ 1,6 % en moyenne chaque année). Dans près de 40 % des villes de plus de 10 000 habitants, dont Paris, les loyers ont même diminué depuis janvier !

Le marché est déstabilisé par une « récession de la demande » et par les annonces et les décisions publiques. « Si on se limite aux 20 premières villes par le nombre d'habitants, le constat est préoccupant : dans 60 % d'entre elles, les loyers ont baissé ou ont progressé moins vite que l'inflation en 2013 », note Michel Mouillart, professeur d'économie à Paris ouest et responsable de CLAMEUR. Les loyers ont ainsi baissé à Angers, Le Havre, Lille, Le Mans, Marseille et Rennes. En outre, dans des villes comme Bordeaux, Montpellier, Nantes, Strasbourg, Toulon et Toulouse, la hausse des loyers est restée inférieure à l'inflation. En Île-de-France, les loyers ont baissé de 0,7 % en février 2014 par rapport à février 2013, soit 18,80 €/m2. À Paris, ils ont chuté de 2,8 % depuis janvier 2014 pour s'établir à 23,9 €/m2.

Depuis 2009, cette faible progression des loyers, voire cette récession, s'est accompagnée d'un allongement des délais moyens de remise en location. « La durée de la vacance locative, qui s'était accrue de 14,4 % entre 2008 et 2011, se maintient depuis à des niveaux rarement observés par le passé, note l'Observatoire. Cette remontée de la vacance locative résume à elle seule la dégradation du marché locatif privé ». Le niveau actuel de cette durée d'absence de location est évalué à 9 semaines en moyenne, ce qui équivaut à une perte de 4,8 % des loyers perçus… L'observatoire constate que la mobilité des locataires diminue depuis quelques années (- 5,2 %* par an pour la France entière). Elle diminue plus lentement (de 2,5 à 4 % par an), entre autre, en Basse Normandie, en Île-de-France et en Midi Pyrénées. Elle est forte (plus de 8 %) en Bourgogne, Franche-Comté, Limousin et Rhône-Alpes. « Dans la plupart des villes, le recul de la mobilité est préoccupant, peut-on lire dans l'étude. La situation est même particulièrement critique sur les deux premières villes de France ». Ainsi, à Marseille, elle s'est établie à 16,7 % en 2013 pour descendre à 16,5 % en début d'année 2014 (34,8 % en 2001). À Paris, elle est de 17,4 % en 2013 et 17,3 % en ce début 2014 (22,8 % en 2001).


Pour lire l'étude complète : http://www.clameur.fr/lmsp.htm

*Le taux de mobilité résidentielle des locataires mesure la proportion de logements du secteur locatif privé qui sont remis chaque année sur le marché. En 2004, ce taux était de 30,4 % en moyenne en France, ce qui signifie que près de 31 % des logements locatifs ont été remis à la location cette année-là, donc que 31 % des locataires ont déménagé.

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